Morvilliers

Maire : Bernadette TREMIER

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TREMIER BernadetteMaire
ANGOULEVANT Aurélien1er Adjoint
JOURDAN Sébastien2ème Adjoint
BOTTEMANNE PascalConseiller Municipal
NAVEAU JérémyConseiller Municipal
DUCROCQ HerveConseiller Municipal
SEILLE ClaudeConseiller Municipal
MINEUR JackyConseiller Municipal
LECOINTRE BrigitteConseiller Municipal
PIQUET ClaireConseiller Municipal

Adresse mairie :
3, rue de l’Église
28340 Morvilliers

Tél : 02.37.37.61.31
Courriel : morvilliers.mairie@wanadoo.fr

Jours et horaires d’ouverture :
Lundi de 13h30 à 17h30 ;
Jeudi de 9h00 à 12h00.

Superficie de la commune : 992 ha
Nombre d’habitants : 140 habitants (INSEE)

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Du latin Mortivillare ou Morivillare (vers 1080), Morvilliers signifie domaine de Maure. Situé à l’extrémité Nord Est du territoire de la communauté de communes, Morvilliers est un petit village entouré de forêt.

Dès le Moyen-Age, ce territoire mêlant le bocage et la forêt intéressa les hommes. En effet, de nombreux hameaux appartenaient à la chartreuse du Val-Dieu (cet établissement se trouvait en forêt de Réno-Valdieu, entre Longny-au-Perche et Mortagne-au-Perche et fut détruit lors de la Révolution Française).

On trouve au centre du village (comme pratiquement l’ensemble des communes du secteur) une motte féodale attestant l’ancienneté des lieux (propriété privée). A la sortie du village, lorsque l’on prend la direction de Beauche un hameau porte le nom de « La Commanderie ». Ce hameau était l’une des nombreuses propriétés des chevaliers de l’ordre du temple qui possédait une commanderie dans le village de la Saucelle situé à environ 5 km de Morvilliers. Cette commanderie de la Saucelle, qui fut l’un des plus importants établissements de ce type dans le secteur se déplacera quelques années après sa création sur la commune de Laons (canton de Brezolles) et portera le nom de « La Villedieu en Druguesin ».

Autrefois, l’activité cynégétique était intense sur la commune. A la fin du XIXème le célèbre Marquis de Chambray et son équipage de chasse à courre venaient régulièrement chasser le cerf sur le territoire forestier du château du Gland (propriété privée). Lorsqu’Edouard de Chambray décède en 1910 ce sera son successeur, Roger Laurent (conseiller général et maire de La Ferté-Vidame) qui continuera de chasser sur ce très beau territoire.

En 1944, c’est dans cette même propriété du Gland que furent fusillés quatre jeunes résistants du maquis de La Ferté-Vidame. Une stèle commémore d’ailleurs cette page douloureuse de notre histoire.

Le territoire de notre commune comprend plusieurs hameaux qui ont appartenu aux moines de Valdieu et également une ancienne « motte féodale ».